Et voilà comme promis le retour de ma fameuse rubrique "c'était mieux avant". Tu l'attendais avec impatience hein ? Je vois ton œil qui pétille, c'est un signe qui ne trompe pas. Je ne vais pas te faire attendre plus longtemps et te dévoiler le menu du jour : aujourd'hui je te régale avec ma nostalgie sur mes années passées à l'Université. Quoi ? J'ai déjà blablaté sur la fac dans mon dernier article et tu en fais une indigestion ? Aller tu en reprendras bien un petit bout, juste pour le dessert.

Pour commencer juste une mise au point (tiens ça m'évoque une magnifique chanson française). Certains doivent se demander pourquoi je parle de nostalgie de la fac alors que dans l'article précédent j'évoquais mes péripéties pour m'y inscrire. En fait je suis bel et bien inscrite à la fac mais je vais suivre cette année des cours dans le cadre d'une prépa si bien que j'ai tout sauf l'impression d'être étudiante en fac.

Je démarre les cours un peu plus tard que les autres mais ce n'est pas pour autant que je vais me la couler douce. Ma pré-rentrée donne le ton : une évaluation afin de tester le niveau de chacun et de vérifier ceux qui ont bien fait leur devoirs de vacances. De suite ça pose les bases. Puis ensuite c'est cours à 8h tous les matins jusqu'à 17h soit plus de 8h par jour.

Dis comme ça j'ai bien conscience que mon désarroi peut paraître étonnant. Mais il faut remettre les choses dans leur contexte. J'ai été pendant 3 ans à la fac, la vrai, celle où les emplois du temps sont de vrais gruyères et il m'a pas fallut longtemps pour m'adapter à ce rythme plutôt tranquille. Le nombre d'heures de cours diminue avec les années si bien que j'ai terminé mon tout dernier semestre avec 10 à 12h de cours par semaine. Faire la grasse mat' était devenu pour moi quelque chose de tout à fait normal et le réveil à 9h30 était même certains matins difficile. Et même si j'avais quand même du boulot (je te promet c'est vrai !) j'avais quand même du temps pour faire pas mal de choses en dehors de la fac.

Le rythme de la fac était juste parfait, l'impression d'être un peu en vacances tout au long de l'année. Le pied. Mais aujourd'hui c'est terminé. Cette année c'est "sérieux". Et le changement est radical. J'ai comme l'impression qu'il va quand même me falloir un petit temps d'adaptation. C'est pas dit que je n'ai pas de petits moments de faiblesses l'après-midi sur la digestion. Tu sais ce genre de moment où tu te sens t'endormir et que tu es obligé de soutenir ta tête avec ta main. Puis tes paupières deviennent de plus en plus lourdes et la voix du prof de plus en plus lointaine. Et à ce moment-là, dans ce demi-sommeil hyper confortable, il y a toujours ton coude qui dérape et tu reviens brusquement à la réalité. Qui n'a jamais connu ça ?

 Alors même si je me lance dans des études qui me plaisent vraiment (euuuh j'espère !) la fac va vraiment me manquer pour le confort de vie qu'elle permettait. J'pourrais pas avoir des journées de plus de 24 heures histoire d'avoir du temps pour glandouiller quand même ?

Adishatz ami lecteur